Pourquoi commencer aujourd’hui plutôt que demain ?

Si on s'écoutait réellement, demain durerait éternellement. On passe notre temps à remettre à demain et pourtant, demain devient le surlendemain et l'autre d'après, puis finalement le mois prochain. On sait que tu voudrais toujours commencer lorsque le moment parfait vient, mais laisse-moi de donner quelques raisons pourquoi commencer aujourd'hui serait plus optimal que demain.

La réponse facile : parce qu’il n’y a jamais de bon moment. Quand on veut commencer un nouvel objectif, on se met souvent un moment précis. Par exemple, « lundi je commencerai » mais là, lundi arrive et il y a un imprévu qui fait en sorte qu’on ne commence pas ce qu’on voulait cette journée-là. On se dit que mardi on est trop occupé alors ça ira à mercredi, et ainsi de suite.

Par exemple, mon nouvel objectif pourrait être d’être active pendant au moins 30 minutes à tous les jours. Le lundi en question, je me rends compte que j’ai seulement un 15 minutes alors je décide de ne rien faire. C’est là l’erreur. Il faut prendre ces 15 minutes pour être active quand même et tranquillement se créer de bonnes habitudes. Le but derrière l’objectif d’être active 30 minutes est probablement d’être plus active. Quinze minutes, c’est déjà plus que zéro, de toute façon, alors ça vaut la peine. 

Créer de nouvelles habitudes demande de la discipline et de l’adaptation. C’est donc important de ne pas être trop sévère avec soi-même et d’être capable de jongler avec les différents imprévus de la vie. Faire de petits efforts fait toute la différence, même si, par exemple, on ne fait pas le 30 minutes au complet, on a quand même fait l'effort d'en faire un peu alors cela permet de maintenir l’habitude qu’on tente de créer.

À l’inverse, perdre une habitude est très facile. C’est facile de laisser tomber une deuxième journée puis une troisième en se disant qu’on n’atteindra pas l’objectif principal de toute façon, puisqu’on a déjà une journée en moins. Il faut donc faire ce qu’on peut, à tous les jours, dès aujourd’hui.

Par Jade Des Lauriers